L'histoire :
Le monde est gris, le moral des gens
aussi. Une solution : passer de vie à trépas. Cela tombe bien, La
maison des suicides de la famille Tuvache propose pour toutes les
morts un large choix.
"On a trouvé un gars qui souriait dans la salle" |
Mon avis :
Une animation sympa, une vraie
direction graphique qui change de l'habituelle. Voilà, tout ce qu'il
y avait à dire de sympathique, maintenant le couperet tombe (aïeuuu).
L'adaptation du livre de Jean Teulé
est tellement mauvaise que l'on se demande si Patrice Leconte n'a pas
bossé sur celles du Seigneur des anneaux, Blueberry ou la saison 2
de Games of Throne.
Soyons clair, La maison des suicides
(livre) est une bonne histoire qui finit mal ; sa version
cinématogerbique est une mauvaise histoire qui heureusement se
termine (avec étrangement moins de spectateurs à l'arrivée, le
film a dû les inspirer).
Leconte nous livre ici un mélange de
mauvais Disney, de comédies musicales insipides (faudra d'ailleurs
rendre son dictionnaire de rime à Francis Cabrel hein) et d'un bout
de guimauve vous collant à la molaire gauche et pas pour vous porter
bonheur. Exit le bon humour noir et le cynisme de Teulé, bienvenue Mickey !
"Tu verras. Les textes seront comme ceux d'un feu de bois" |
Le spectateur, lui, reste là,
impuissant, crucifié à son siège, une moue d'incompréhension
déformant son visage atterré en découvrant que personne, de la
création à la production, ne sait lire (ou alors, c'est une équipe
de stagiaires qui a bossé et, mal nourris, ils n'ont pas eu la force
de pousser la porte d'une librairie. Je vous laisse choisir ce qui
est le pire)
Aller au-delà (jeu de mots) de l'œuvre,
de ce que pense et exprime l'auteur peut être une bonne façon
d'appréhender un scénario, la dénaturer est la meilleure façon de
couler (la chaine aux pieds, le ciment au bout).
Alors, il fait moche, c'est bientôt l'hiver. Restez donc chez vous et lisez !!!
Restez chez vous, il fait moche. Lisez !! |
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