Le fond :
Dans un univers post-apocalyptique
seuls 2 endroits ne sont pas envahis de gaz toxique : la
Grande-Bretagne et l'Australie. Le premier exploitant le second, un
mouvement de résistance tente de contrecarrer la perfide Albion.
Un homme, Douglas Quaid (Colin Farrel),
va retrouver la mémoire et redevenir un des piliers de la
résistance. Enfin, c'est ce que tout le monde croit. Perdu dans ses
souvenirs où s'emmêlent le réel et le virtuel, Douglas sera le
jouet des forces politiques de la Grande-Bretagne.
Rien que l'affiche heurte mon français |
La forme :
Ce remake de Total Recall, film de 1990
réalisé par Paul Verhoeven, est techniquement bien fait ; même si
les plans manquent cruellement d'originalité. Chose rare cependant,
durant les scènes d'actions, le spectateur comprend même ce qu'il
se passe. Pas de prouesse pyro-techico-fantasmagorique toutefois, si
l'emballage est correct cela ne reste que le minimum syndicale pour
un film du genre.
Le reste :
Avec un scénario efficace et tout
fait, hollywood est incapable de produire un grand film. Comme
souvent, dans les blocks-busters d'aujourd'hui, les effets spéciaux
et l'argent lessivent les idées.
Pourtant le plus étrange de ce film
n'est pas de ressembler à une version futuriste de Jason Bourne,
mais plutôt de faire qu'Arnold Sharzeneger réussisse à évoluer dans une
histoire plus profonde et ambiguë que celle de Colin Farrel.
L'histoire, malgré les explosions,
reste plate et les messages portés tellement javellisés (être
c'est d'abord exister ; l'oppression, c'est le capitale...) que l'on
pourrait en manger sur l'écran.
Total Recall : mémoire programmée est
donc l'histoire d'un agent triple qui malgré tous ses efforts
réussit à tuer tous ses ennemies, mais pas le père.
L'original ! |
Attention au spoile :
-Le héros a son appartement en
Australie, mais après qu'il s'en soit enfuit l'ensemble du film se
passe en Grande-Bretagne ; sans pour autant qu'il ai fait le voyage.
-La planque de la résistance se trouve
dans une zone remplit de gaz toxique. Pourtant quand les forces
loyalistes pénètrent dedans en faisant exploser murs et fenêtre,
aucun gaz ne se fait voir ou sentir.
-Le plastron blindé des robots
synthétiques de combat s'enlève à la main (pratique).
-...etc...