lundi 10 septembre 2012

Expendables 2

Le fond :


Pan ! Boum ! Argh... outch !


http://cdn.crushable.com/files/2012/08/expendables2.jpeg

 

La forme :


Des cadrages sans grands talents. Une mise en scène indigente. De l'after effect à la truelle. On aurait voulu se rattraper sur la bande son, mais les musiciens étaient aussi expendable.


Le reste :


Le décor se plante rapidement, le film aussi. Stallone et ses rombières attaquent une ville au milieu du désert. Là, ils utilisent une moto plutôt que la mitrailleuse lourde d'à côté pour faire exploser un hélicoptère (c'est plus pratique), avant de s'enfuir... dans la jungle.

Oui. Expendable 2 est un navet comme on aime. Plein d'erreurs de scénario, de deux ex machina improbables et surtout d'actions que 2s de réflexion auraient rendu moins stupides (ex : forcer comme des ânes pour tenir une porte au lieu d'y mettre une cale).
Cependant, loin d'être un spectacle permettant à nos neurones survivants un repos bien mérité après une journée harassante, cette suite n'a que peut profité de son ancêtre. Le mojo est resté sur l'étagère.
Le film est comme ses principaux acteurs, un peu mou, sans souffle, ni imagination ; On les voit bien pourtant, à se pousser du coude, qu'ils voudraient y croire... mais... mais non. Malgré toutes les explosions, il n'y a aucune action d'éclat. Le petit truc en plus qui donne la saveur à un vrai bon navet.

Noyé dans l'hémoglobine de synthèse le fun agonise dans un suspens ichorien pour terminer sur un twist inimaginable : Stallone ne se fait pas la gonzesse ! (Franchement, ça sert à quoi qu'il écrive le scénario ?)

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