dimanche 19 août 2012

Magic Mike

Le fond :


Mike (Channing Tatum) multiplie les boulots le jour comme la nuit : Couvreur, détaillant de pièces auto et surtout (beaucoup) Strip-teaseur. Coincé entre un mode de vie qui ne lui convient plus, mais dont-il profite au maximum, et son rêve de monter sa propre entreprise de création de meuble, sa rencontre avec Brooke (Cody Horn) va malgré lui le forcer à évoluer.

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La forme :


Steven Soderbergh propose un film propre, mais pas propret. Les cadrages sont bien pensés et apporte au récit. Certaines scènes sont pourtant ratées, comme celle de l'orgie sous psychotrope qui ressemble à une version pour enfant de Requiem for a dream.
Les scènes de strip-tease sont spectaculaires et agréables à regarder (même pour un hétéro, enfin aux dernières nouvelles je suis hétéro), mais trop nombreuses, elles prennent le pas sur le récit.


Le reste :


Magic Mike n'est pas un film où l'on passe un mauvais moment. Il y a tous les ingrédients pour en faire un succès commercial (humour, sexe, sentiments, tromperies...), mais il ne vas pas plus loin qu'un produit bien marketé ; et la vie de « Mike, le touche à tout au grand rêve » se résume très (très très) vite en « Mike le strip-teaseur ».

Soderbergh réalise pourtant un film trop équilibré. Ni trop cynique, ni trop mièvre, son film reste dans un flou gris lui enlevant tout impact. On rêve d'y voir surgir ce côté déglingue que l'imagination collective colle au monde de la nuit. Ce brin de folie qui fascine et attire.

Au final, l'ensemble de l'histoire de Mike, ses rêves, ses craintes, n'est qu'un prétexte pour montrer des corps body-buildé dans l'effort et l'hystérie d'un monde croyant pouvoir tout acheter avec des morceaux de papier.



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